Des perspectives de croissance stimulante pour les marchés des étiquettes et de l’emballage

Dans un rapport sur les tendances et les vecteurs influençant les futurs marchés de l’impression numérique, les analystes ont révélé que la production d’étiquettes entièrement numérique ou hybride représentait près de 35 % de la valeur totale. Le numérique s’est imposé depuis longtemps. Smithers indique que le marché mondial des étiquettes imprimées numériquement représentait 12,6 milliards de dollars en 2022, après avoir enregistré un TCAC (taux de croissance annuel composé) de 7,7 % depuis 2017, tandis que le volume a augmenté en moyenne de 10,8 %.
 
Le rapport indique « Pendant la pandémie, les produits consommables essentiels ont connu une croissance significative, les emballages industriels et les conditionnements en gros nécessitant des étiquettes, tandis que la demande a chuté pour de nombreux produits de luxe. Le numérique a surpassé le marché, car un plus grand nombre de marques et de détaillants ont identifié l’agilité et la réactivité comme des facteurs importants pour répondre à l’évolution rapide de la demande. »
 
A horizon 2032[1]1, l’impression numérique d’étiquettes représentera près de 20 milliards de dollars, les performances des presses digitales à laize étroite dépasseront celles de la production analogique, tout en proposant des options d’ennoblissement et de finition numériques en ligne. Le rapport souligne également : « Avec les changements de modes de consommation, les volumes d’emballage se développent. L’e-commerce, destiné aux particuliers, nécessite davantage d’emballages afin de protéger les articles. Bien qu’une grande partie des conditionnements ne soient pas imprimés (bouteilles, bocaux, boîtes de conserve, emballages, barils, tote bags, sacs pour vrac, carton ondulé, films), certains nécessitent une étiquette. »

 

Les étiquettes sont indispensables aux infrastructures critiques

 
Autre exemple du passage à la production numérique, une récente enquête de la FINAT[2] révèle que plus d’un tiers des personnes interrogées (37 %) envisagent d’acheter une presse numérique en 2023. Il s’agit d’un véritable bond en avant par rapport aux 21 % s’étant déclarés prêts à investir dans des équipements numériques en 2022. Dans le dernier rapport et analyse de la FINAT sur le marché européen du numérique à laize étroite, le président de l’association, Philippe Voet, déclare : « Les étiquettes sont indispensables à l’infrastructure critique », ajoutant que « les transformateurs d’étiquettes signalent que leur activité numérique a augmenté de manière significative en raison de la pandémie et du besoin continu de commandes urgentes. »
 
Sur une période de cinq ans jusqu’en 2025[3], les données des analystes chercheurs d’IDC montrent que le marché des presses de production numérique d’étiquettes et d’emballages en Europe occidentale devrait enregistrer un TCAC de 13,1 %.
 
A peine plus de six ans après son entrée sur ce marché, Konica Minolta continue de repousser les limites avec la technologie toner qui a fait du constructeur le leader de la production numérique d’étiquettes. À l’origine, l’entreprise adressait les PME désirant se diversifier avec la production d’étiquettes.  Aujourd’hui, Konica Minolta, en tant que fournisseur technologique mondial doté d’une structure de service locale, cible également les marchés haut de gamme avec sa presse numérique toner AccurioLabel 400.